Alimentation : petits rongeurs (campagnols pour les plus petites, écureuils pour les plus grandes), mais aussi rats, lapins à queue de coton et même musaraignes. Finalement, elle a peut-être plus à craindre de l'hermine, qui n'hésitera pas à lui voler son repas si l'occasion s'en présente. En été, son pelage est brun sur le dos et blanc sur le ventre, avec une ligne de démarcation bien rectiligne le long du flanc – cette ligne est nettement plus irrégulière chez la belette. Elle fut même introduite en Nouvelle Zélande au 19e siècle pour décimer les souris invasives. Symbole de pureté morale, la fourrure blanche de l'hermine orne aussi depuis des siècles les tenues des plus hauts dignitaires, et bien sûr des rois. Vers l'ouest, la limite se situe autour de 51° aux Pays-Bas, là où l'influence maritime est encore forte. Si les hermines des zones froides et boréales deviennent blanches en hiver, c'est certainement pour mieux échapper à leurs prédateurs sur fond de neige, en particulier les rapaces, buse ou chouette, par exemple. Au début du xixe siècle, l'arrivée en Nouvelle-Zélande des Européens amenant avec eux divers animaux et défrichant les terres a eu des conséquences désastreuses sur la faune locale. Si la chasse est très fructueuse, l'hermine rapporte dans son nid les proies tuées et les consomme tranquillement dans le ou les jours qui suivent. Dans les régions intermédiaires, leur sensibilité génétique déclenche l’éclaircis… Le noir de la queue des grandes espèces attire le regard du rapace au point de ne pas toujours lui laisser voir le corps de la proie et il dirige ses serres sur la queue. Si une goutte de sang perle de la blessure, l'hermine la lèche (mais elle ne suce pas le sang de ses proies) puis, après avoir brisé le crâne avec ses puissantes canines, elle mange d'abord le cerveau. Sans doute deux sous-espèces : Mustela nivalis nivalis, la belette « des neiges », que l'on trouve dans le Nord de l'aire de répartition de l'espèce (les belettes « pygmées », rattachées à Mustela nivalis nivalis, se rencontrent également en Amérique du Nord et au Japon), et Mustela nivalis vulgaris, sous-espèce d'Europe occidentale, de Grande-Bretagne et d'Asie occidentale. En fait, le problème le plus important pour une hermine qui vit en zone arctique ou subarctique est de trouver suffisamment à manger sans perdre trop d'énergie. Les études menées par Carolyn King en Grande-Bretagne et en Nouvelle-Zélande, par Michel Pascal et Pierre Delattre en France, et par Sylvain Debrot en Suisse, ont montré que le territoire d'une hermine femelle pouvait varier entre 1 ha (en Suisse) et 110 ha (en Écosse) dans un milieu plus pauvre en proies ; un mâle peut quant à lui se déplacer sur un territoire pouvant atteindre 250 hectares. L'un des mieux connus de ces animaux est Miacis, trouvé en Allemagne, qui devait ressembler à la martre et était au moins en partie arboricole. La fourrure de l'hermine, symbole de pureté morale, orne la robe des hauts dignitaires de l'Église, de l'État ou de l'Université. Les populations qui côtoient les hermines produisent davantage de jeunes par nichée, commencent à se reproduire plus tôt en saison et pendant plus longtemps. Habituellement, elle décharge en même temps le contenu de ses glandes anales. Accouplements après la lactation et le sevrage de la portée née au printemps, entre juin et août. Ses oreilles, larges et arrondies, dépassent légèrement du pelage. À l'occasion, des insectes ou des vers. Les animaux habitant des latitudes nordiques muent de façon précoce et en quelques jours seulement. Mais l'hiver, son pelage devient d'une blancheur immaculée : seuls le bout de son nez et le pinceau terminal de sa queue restent noirs (ainsi que ses yeux !). Le vison d'Europe (Mustela lutreola) appartient lui aussi à la sous-famille des mustélinés. Réponse de la rédaction : En hiver, elle est plutôt nocturne. Elle choisit la première solution. Classe : Mammifère. L'hermine a, quant à elle, été introduite en Nouvelle-Zélande après 1884, dans le but d'enrayer la pullulation de lapins. Plus de 150 populations différentes d'oiseaux indigènes de l'archipel ont disparu ou sont menacées de disparition. Une hermine inquiète recule vers son abri en émettant un sifflement sourd. L'hermine fait partie des mustélidés, famille de chasseurs remarquables probablement apparue au début de l'éocène, il y a une cinquantaine de millions d'années. Celui-ci a frôlé l'extinction à la fin des années 1970. Aujourd'hui, la population sauvage, issue de ces réintroductions, est en hausse, mais le putois à pieds noirs reste très rare et en danger. En Amérique du Nord ou en Eurasie, certaines populations deviennent blanches l'hiver et d'autres, plus méridionales, restent brunes : au niveau de la Biélorussie, entre la Pologne et les pays Baltes, la frontière passe entre 50° et 55° de latitude nord et correspond à la limite des zones où la neige tient plus de 40 jours par an. En tout cas, une femelle peut défendre son petit même contre un homme. Cependant, certains individus ne deviennent pas blancs. Les hermines ont un métabolisme de base relativement élevé par rapport à celui d'autres animaux de taille équivalente. De la fin du tertiaire au début du quaternaire, période pendant laquelle apparaissent la plupart des mammifères contemporains, Mustela plioerminea évolue en Mustela palerminea. Une hermine pesant de 110 à 280 g doit ingérer de 70 à 170 g d'aliments par jour. Les hermines de Grande-Bretagne se nourrissaient essentiellement de lapins jusqu'en 1952-53, mais, dans les deux décennies qui ont suivi l'épidémie de myxomatose qui a décimé ces derniers, seules ont survécu celles qui ont su élargir l'éventail de leurs captures. L'un des mieux connus de ces animaux est Miacis, trouvé en Allemagne, qui devait ressembler à la martre et était au moins en partie arboricole. La fourrure de l'hermine devient entièrement blanche en hiver. Beaucoup plus précoces, les femelles atteignent leur taille adulte de 5 à 6 mois après leur naissance, mais sont pubères dès l'âge de deux mois (60 à 70 jours) – cependant, en raison du phénomène d'implantation différée, elles ne mettent jamais bas avant l'âge de 13 mois.
Or, la mobilité de ses doigts ne lui permet pas de la saisir et l'hermine a une chance de s'en sortir. Alimentation : chasseur de campagnols et de lemmings encore plus spécialisé que l'hermine. Vidéo : Les hermines de Haut-Jura Sinon quel animal peut venir voler les vrais œufs de poule ainsi que ceux en plastique ? Répartition : proche de celle de l'hermine mais absente en Irlande et nettement plus méridionale.
Famille : Mustélidé. Le système de reproduction de l'espèce fait que toutes les femelles sont gestantes à la fin de la saison des accouplements, mais, si les proies sont rares, il n'y a pratiquement pas de survivants parmi les jeunes et la population vieillit. L’hermine vit en Amérique du Nord et en Eurasie. Les années où les campagnols sont rares, il peut ne pas y avoir du tout de reproduction. Leur blancheur les avantage également pour rechercher les petits rongeurs qui, eux, ne changent pas de couleur en hiver, car, vivant sous la neige, ils ne s'exposent pas comme l'hermine aux regards des prédateurs aériens. En 1979, le chiffre n'était plus que de 0,7 hermine pour 100 nuits-pièges. Comportement : gestation de 205 à 337 jours avec implantation différée. Leurs premières dents de lait apparaissent au bout de trois semaines, leurs yeux s'ouvrent vers l'âge de un mois, elles accompagnent leur mère à la chasse dès deux mois et sont capables de tuer leurs premières proies un peu avant trois mois. Sous des climats plus cléments, comme en Europe occidentale tempérée, la mue est plus tardive et dure de 4 à 6 semaines.
Elle court en zigzag, d'un point à un autre, sans rien oublier, utilisant probablement sa mémoire des chasses précédentes et sa bonne connaissance du terrain. Le dernier quart était composé de restes d'oiseaux et d'insectes. Femelles matures à trois mois, mâles à un an seulement. Des buses dressées ont appris à chercher à les attraper.
Pas de crinière chez les jeunes ; pas d'accouplement au nid. Poids : de 100 à 350 grammes (mâles plus lourds que femelles ; variations géographiques importantes). Ces deux exemples, hermine/lapin et hermine/grand campagnol, montrent bien que c'est plutôt la densité de la proie qui conditionne celle du prédateur que l'inverse. Elle les tapisse en hiver des peaux de ses proies, ce qui lui permet de conserver la chaleur interne. Leurs comportements sont très proches. Le mâle, prenant le corps de sa partenaire entre ses pattes, la saisit aussi par la peau du cou et ne la lâche plus pendant les trois heures que peut durer l'accouplement, entrecoupé de périodes de repos. Elle se rencontre essentiellement en zone de montagne, dans les hautes altitudes mais également dans les plaines et collines. Une situation un peu différente a été rapportée par deux scientifiques néerlandais, A. Comportement : les femelles mettent bas après 40 jours de gestation.
Exterminé par la chasse, pour sa fourrure, il aurait disparu vers 1860 (il se serait peut-être maintenu jusqu'en 1894). Le mode de vie de cette belette andine est inconnu. Ordre : Carnivore. Pour mieux rechercher sa proie et pour échapper à ses prédateurs, l’hermine devient blanche en hiver. Hermine et sa robe d'hiver. La brutalité de ce cri fait reculer nombre d'agresseurs potentiels.